Si le représentant du ministère public a reconnu ne pas apporter de « preuves sur un plateau », il a tout de même requis 18 mois de prison avec sursis et 3 000 euros d'amende en se fondant sur « des éléments probants de nature à entraîner un faisceau de présomptions ».
Même si la pratique est courante, on reste toujours étonné d'apprendre que les représentants du ministère public et les procureurs de criminels endurcis négocient pour échanger des aveux de culpabilité contre des accusations réduites.
La représentante du ministère public avait requis 10 ans de prison, après avoir brossé un portrait sévère de l'accusé, un homme immature qui « s'adonne au sea, sex and sun en toute impunité ».